Ce samedi 8 mars aura lieu dans toutes les villes de France, comme chaque année, des manifestations pour cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Pourquoi faire la grève féministe ?
Pour dire :
STOP à toutes ces inégalités et discriminations envers les femmes et les personnes genrées :
- Inégalités salariales : 24 %, c’est en moyenne ce que les hommes gagnent de plus que les femmes en France à travail égal !
- Discriminations à l’embauche des femmes exacerbées pour les personnes transgenres ou en cours de transition.
STOP aux violences sexistes et sexuelles :
- 88 féminicides connus en 2024
- 85 % des personnes transgenres subissent des agressions, actes transphobes.
- Un viol ou tentative de viol a lieu toutes les 2mn30.
- 80 % des femmes considèrent avoir été confrontées régulièrement à des attitudes sexistes au travail.
- 1 femme sur 5 subit du harcèlement sexuel au travail.
- 85 % des victimes de violences conjugales sont des femmes.
STOP à la précarité des femmes : ce sont elles qui, majoritairement, vivent sous le seuil de pauvreté ! Ce sont elles les plus pénalisées par la nouvelle réforme des retraites !
STOP à l’extrême droite avec leurs idées racistes et misogynes, homophobes et transphobes, leur quête incessante de division et du non vivre ensemble avec le respect des différences.
STOP à la surcharge mentale de la femme qui, encore majoritairement, doit tout porter.
Pour aussi crier sa solidarité avec les femmes et minorités de genres du monde entier qui font face à l’oppression, aux bombardements, aux génocides, à l’exode, aux viols, aux conséquences dramatiques du changement climatique aggravés par ses politiques capitalistes.
Pour dire MERCI à toutes ces femmes courageuses comme Simone Veil, Gisèle Halimi ou encore Simone de Beauvoir et toutes celles que l’on ne cite pas, qui nous ont permis de faire reconnaître et d’acquérir des droits.
“Quand les femmes s’arrêtent, c’est le monde qui s’arrête” :
Grève des tâches ménagères, grève du travail, grève de la consommation, grève du sexe : alors travailleuse, étudiante, retraitée, sans emploi rejoins les marches pour nos droits.
LES REVENDICATIONS SUD-SOLIDAIRES BPCE
- 26 jours par an de congés menstruels et hormonaux pour toutes sans justificatif médical.
- Prise en charge par la mutuelle BPCE et par l’employeur des protections périodiques (gratuites à disposition dans les toilettes des agences, services et sièges).
- L’égalité salariale avec zéro écart de salaires entre femmes et hommes, à l’embauche et à l’évolution de carrière.
- Briser les plafonds et parois de verre ainsi que les planchers collants.
- Plus de moyens et croire les victimes qui dénoncent des violences sexistes et sexuelles.
- Reconnaissance systématique en accident du travail des violences conjugales lors du télétravail.
« n’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis » Simone De Beauvoir
Quelques dates clés à retenir de droits obtenus suite aux combats et manifestations des femmes : – 1944 : Droit de vote des femmes. – 1965 : émancipation des femmes : droit d’ouvrir un compte bancaire à leur nom et de travailler sans le consentement de leur mari. – 1967 : droit à la contraception. – 1970 partage de l’autorité parentale. – 1975 droit à l’avortement. – 1980 reconnaissance du viol conjugal. – 2024 : inscription dans la constitution de la liberté des femmes de recourir à l’interruption volontaire de grossesse.